Commentaires de membres du collectif à propos de l'article de Paris Normandie
La journaliste a traité sérieusement le sujet.
Sa rencontre avec l'Adjointe au Maire souligne quelques constantes dans notre laborieux dialogue:
La mairie minimise la nuisance en la réduisant à un désagrément général et finalement inéluctable. La mairie ne la considère pas comme un fléau exceptionnel relevant du délit routier volontaire et donc évitable et sanctionnable.
Tous les grands axes de la ville sont victimes du bruit mais tous convergent vers le front de mer qui devient un lieu de parade (nombreux aller/retour entre le "bout du monde et le port de pêche).
La mairie doute de l'efficacité des ralentisseurs. Certes, ils n'empêchent pas les rugissements et accélérations entre deux, mais, au moins, ils évitent les excès de vitesse. La limitation à 30km/h ne sera une solution que lorsqu'on se donnera les moyens de la faire respecter.
Enfin la réduction de la réponse à la seule police municipale indique que la mairie n'est pas encore prête à mobiliser ses moyens de communication. De la même façon qu'elle n'est pas prête à travailler sur l'aménagement et la liberté de circulation.
Pendant ce temps nous réunissons les différents groupes locaux qui partagent notre demande et nous nous rapprochons du CidB (Centre d'information sur le bruit) pour intensifier notre action.